sobriquet belle reine empoisonnée nommée elizabeth, plus souvent sifflée beth. sous ces cils se battent en duel deux noms détestés, celui qu'elle a porté durant vingt-quatre ans, carter, et celui qu'elle porte depuis seize ans, johnson et dont elle ne veut jamais fêter les dix-sept ans. existence prunelles se sont ouvertes en terre de soleil, florideréservé ma divine. la roue vers la mort a commencé à rouler sous les nuages du douze novembe mille-neuf-cent-quatre-ving-quatre. racine pays de la grande pomme telle qu'on la nomme, terre mère et nourrissière d'une généalogie ancestrale. quelques notes de sang français d'après les papiers usés qu'elle a pu parcourir encore gamine. activité défend la veule, l'orpheline et surtout la femme maltraîtée. pro bono pour les prostituées, prix toujours bien plus attractif pour la gente féminine ; avocate libérale. physiologie brune plantureuse au regard vipérin d'un bleu céruléen. des lèvres tracées au fusain à la séverité toxique. des jambes interminables l'élevant au mètre soixante-douze, toujours perchée sur des talons lui faisant facilement atteindre le mètre soixante-dix-huit à quatre-vingt. de ces courbes ravageuses à la poitrine pulpeuse jusqu'à la croupe outrageusement cambrée. dévotion se rêve célibataire, rêvant de lui appartenir encore, lui, son péché interdit. mariée paraît-il, pour le moment encore et tout du moins. en instance de divorce en réalité, mais ce tyran paralyse les procédures, électrocute l'espoir d'une vie différente. alors elle préfère le voir mourir, quitte à se salir les mains une fois de plus. caste 'till I collapse. chaîne alimentaire imprudente à tendance délinquante.