l'horreur et la fatalité se sont données carrière dans tous les siècles
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forum horror city de type huis-clos flirtant de crible avec criminalité , injustice , et sectarisme . parallèle surnaturel ajoutant royauté et fantasmagorie . interdit aux moins de 18 , public mature et averti.
➢ optimisé chrome et firefox.
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05.11.24 ouverture du surnaturel. 08.04.24 deuxième anniversaire du forum. 23.01.24 début de la création de l'univers surnaturel. 20.01.24 parure de la version 5, signée artween. 11.01.23 seconde partie de la première intrigue fingers crossed. 08.04.22 ouverture du forum.
05.12.20 raven purgatory ferme sur facebook. 01.08.20 raven purgatory ouvre sur facebook à la demande des principaux intéressés. artween est alors épaulée par delirium, zazou et thaxnatos. 04.12.18 un vieux projet depuis longtemps pensé se voit transformé en RPG sous les encouragements de zazou et delirium, alors qu’il n’était au départ prévu que pour des romans, raven purgatory est un contexte original imaginé et écrit par artween. quelques inspirations de films, séries et livres peuvent se glisser dans les intrigues et événements et de nombreux éléments réels sont utilisés.
05.12.20 raven purgatory ferme sur facebook. 01.08.20 raven purgatory ouvre sur facebook à la demande des principaux intéressés. artween est alors épaulée par delirium, zazou et thaxnatos. 04.12.18 un vieux projet depuis longtemps pensé se voit transformé en RPG sous les encouragements de zazou et delirium, alors qu’il n’était au départ prévu que pour des romans, raven purgatory est un contexte original imaginé et écrit par artween. quelques inspirations de films, séries et livres peuvent se glisser dans les intrigues et événements et de nombreux éléments réels sont utilisés.
Raven
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(#) la ville, ses lieux et enseignes — contexte réel
Sam 12 Déc 2020 - 11:52
Sam 12 Déc 2020 - 11:52
ville de tous les crimes
c'est une petite ville pas vraiment touristique, sauf pour les nanas de passage qui s'en vont par la suite sur le marché noir. comment ça du trafic humain à durango? non non, ce n'est pas une blague : du trafic humain, du trafic de webcam pour la revente d'images, de la production de drogue, de la vente d'armes, des enlèvements, des séquestrations, de la torture... enfin, toute la panoplie de l'univers des schtroumpfs. dites merci à ces putains d'irlandais pour le commerce humain et sexuel fortement discutable qu'ils ont implanté dans nos rues.
si vous voulez prendre l'avion pour vous tirer les gars, va falloir déjà réussir à quitter durango pour rejoindre farmington, et croyez-le ou non : c'est pas gagné vu la brochette de chiens qui vivent en ces lieux. notez aussi que les autres villes les plus proches sont à deux heures de train, et près de trois heures en voiture. qui plus est, l'unique route passant par la ville est fermée à 60km d'un côté comme de l'autre par des frontières surveillées. puis il est peut-être utile d'ajouter que l'espace aérien de tout le territoire est interdit de vol; merde alors.
qui a dit que c'était une fin en soit? c'est génial comme petit patelin : des putes, de la came, des truands, une énorme université et des lois complètement bafouées! faites quand même attention de bien verrouiller vos portes derrière votre passage, on est jamais à l'abri d'un échappé de l'hp qui vous prend pour son persécuteur imaginaire. d'ailleurs, on vous recommande de ne pas vous casser un bras ou d'attraper la varicelle, parce qu'il n'existe aucun régime social ici.
il pleut environ 5 jours par mois, sauf en juin, on se limite à 2 jours de temps pourri. entre novembre et jusqu'à début mars, la neige tombe par intermittence relativement rapprochée et, en bonus, elle tient la garce. la mairesse birman ne semble pas juger bon de réclamer un salage des routes ; ou peut-être n'est-ce que la pression des criminels en liberté qui l'empêche de demander un quelconque service pour régler ce léger souci. les mois de mi-saison, on virevolte entre un joyeux -5 et un rassurant 19 degrés. et bien entendu, ça varie d'un jour à l'autre, sinon ça ne serait pas drôle. gare aux vilains rhumes et autres maladies saisonnières qui nous rendent terriblement sexy. à la saison estivale, seulement 20 degrés fluctuent dans une journée. vous partez bosser, il fait 8 degrés, vous sortez manger à midi, il en fait 22 et, lorsque vous rentrez le soir vers dix-sept heures, il en fait 36. et si vous ressortez vers vingt-deux heures pour vous adonner à quelques activités? remettez ce manteau que vous chérissez tant, parce qu'on aura déjà chuté à un petit 15 degrés.
même si on admet que ça manque d'une prison pour boucler tous ces cinglés; un hôpital général, un psychiatrique, une mairie, un poste de police, quelques commerces pour la vie, une université, des écoles de la maternelle au lycée, un casino réputé, un motel entre la route et la lisière de la forêt. enfin ça va, on s'en sort pas mal pour un coin aussi excentré. mais la prison est à denver, soit à sept heures de route : courage!
dirigée dans l'ombre par des organisations criminelles italiennes et russes depuis les années quatre-vingt-dix, les lois à durango sont vraiment propres à la ville, et consistent essentiellement à ne pas marcher sur les plates bandes des gros bonnets, ou d'un œil arraché qui roulerait non loin de vos petits pieds. pour se donner bonne conscience, notre cher shérif vaughn tente quand même de mener l'enquête sur quelques affaires; jusqu'à ce qu'un corbeau ne vienne toquer à son carreau, faisant planer le doute d'une mort certaine s'il s'y buttait trop. de plus, ne craignez pas trop les impôts, les seuls qui existent sont le racket des mafias. on vous conseille cependant de ne pas abuser de leur patience sur la collecte des taxes, ils sont moins conciliants que les fonctionnaires qu'on aime tant.
durango, vous l'aurez compris, est une ville charmante où il fait bon vivre. pour parfaire son décor aussi moderne et riche que croulant et pouilleux, il fallait bien que quelques jeunes expriment leurs opinions sous forme d'art grimpants le long des édifices. pour ce qui est des murs défoncés, il faut pointer les bonham du doigt; il en va de même pour ces charmantes baballes de mort qui s’enfoncent dans la tôle grinçante de vos voitures. notez aussi que nombreux sont les bâtiments abandonnés, menaçant à tout instant de s'écrouler. un peu d'urbex avec la mort aux lèvres?
cliquez sur le titre de chaque zone de la ville pour accéder à la description avancée des lieux avec les entreprises, les postes libres et pris et des photos illustratrices.
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(#) Description des lieux
Jeu 17 Déc 2020 - 22:35
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mancos valley
retrouvez ci-dessous la liste des lieux fards de la vallée de Mancos, ainsi que les différents postes vacants au sein des enseignes qui y sont mêlées.
ils s'enroulent autour de la douce comme un serpent, le train fumant à des heures précises ; en-dehors, impossible de sortir d'ici. les paysages bordant la voie des suicides, ô combien féériques, sont nombreux et variés. murs de pierres, forêts épaisses aux arbres envahissants, flancs de montagnes aux éboulements toujours incertains, prendre le train ou marcher le long de la voie ne peut vous communiquer que quelques sentiments des plus parfaits : liberté et insécurité. le premier étant évidemment une vaste blague : il serait idiot de penser que vous pouvez impunément fuir la ville.
ils sont partout autour de nous, parce que la vallée n'est faite que de forêts et de champs et au milieu d'eux, il y a nous, petite ville perdue dans une nature à vous couper le souffle. certains champs sont cultivés par nos habitants et d'autres ne sont que la propriété la plus absolue de la nature. souvent à l'arrivée des beaux jours, certains sont assiégés par les amoureux de la fête ; mais à la nuit bien des bruits peuvent se montrer effrayants si vous vous éloignez trop de la musique. parce que n'oubliez jamais où vous vous trouvez malgré cet environnement d'apparence féérique.
elle serpente entre les hauts pics qui bordent la ville, pareille à une ligne tracée au milieu d'une autoroute que l'on observerait en étant sous acides. la rivière n'est pas aussi polluée que les mers et les océans, elle semble même aussi claire et bleue que l'eau que l'on envie aux plages dites paradisiaques. ses paysages sont somptueux à toute période de l'année, elle est un bijou, un joyau que l'on ne peut qu'admirer. s'y baigner n'est pas déconseiller, mais y pêcher est interdit. laissez ici la nature à la nature. si vous voyez un corps flotter, prière de le repêcher avant qu'il pollue ces eaux argentées. en vous arrêtant à une hauteur certaine, vous pourrez même admirer une autre œuvre de la nature à la beauté inclassable : une source chaude mêlant les couleurs du sable, de la terre et de la vase ; pareille à une peinture abstraite. laissez-vous hypnotiser par l'eau chaude qui s'écoule entre ses sillons.
aisément, elle ressemble à un mythe, surtout grâce à ses trains qu'on a voulu conserver ancien. son architecture n'a même rien de récent d'extérieur puisque le but a été de la conserver depuis sa première heure. mais en son sein la technologie s'est installée, ne remplaçant pas pour autant les guichetiers qui sont un passage obligatoire pour prendre vos billets. en dehors des heures où l'un des trains déploie sa superbe mécanique antique, la gare est d'un calme plat, d'un silence de mort et jamais elle ne ferme. au devant du bâtiment, sur la pelouse, un cheval et deux poulains de bronze prospèrent, donnant au lieu cet aspect cinématographique : mystique. les bâtiments vanille et chocolat feraient presque oublier qu'à la nuit, un train différent se fait parfois entendre, sortant d'une des portes du hangar qu'on ne voit jamais s'ouvrir le jour. hangar à l'allure abandonné et pourtant bel et bien actif, ne vous laissez pas trop conduire par votre curiosité à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit : imprimez dans votre tête le terme danger.
monstre de tôle et de ferraille couvrant six cent mètres carrés à l'entrée de la ville, le scourers est l'unique garage où venir acheter un véhicule, faire sa révision, réparer une fuite d'huile ou acheter des pneus neige dans cette foutue ville où oui, il neige. ses employés représentent un mélange entre amabilité et nonchalance, quand on est pas carrément sur de la sauvagerie mal calibrée. le garage est composé de trois principaux bâtiments dans lesquels on peut trouver le bureau, la salle d'attente, l'atelier de carrosserie et l'appartement du propriétaire pour un, l'atelier de mécanique et des pièces de rechange à ne plus savoir les compter dans un autre. le dernier pour sa part souvent fermé, relève de mystères pour l'essentiel des autochtones. ses portes s'ouvrent en réalité lorsque le garage ferme au public, ne gardant dans son alcôve que ses habitués. toute la journée et toute la nuit des employés y travaillent, préparant les monstres qui courent de nuit sur routes ouvertes. on y trouve les installations et le matériel le plus poussé, tout le nécessaire pour transformer votre banale toyota yaris en un bolide pouvant concurrencer avec des bmw. à divers endroits du parc on peut trouver de nombreux véhicules d'occasion en vente, mais si c'est le véhicule neuf que vous désirez, alors adressez-vous au bureau pour qu'on commande et qu'on fasse arriver la voiture de vos rêves.
bordant une infime partie de l'interminable animas river, le poste de police ressemble plus à un chalet qu'à un lieu de justice. en même temps, il serait mentir que de vous dire que le shérif peut vraiment intervenir dans les secousses infernales qui régissent la ville. quand une balle menace de vous refaire la portrait alors même que vous dormez, vous apprenez à rester à la place que l'on souhaite vous donner. de toute façon, rare sont les aides envoyées de l'extérieur et pour peu que lui en découvre une, elle sera déjà très proche d'être abattue. parce qu'ici en ayant signé pour faire la loi fédérale, on boit son café, on mange ses donuts et surtout, on ferme sa gueule.
un sol aseptisé et qui ferait office de très bonne patinoire en chaussettes, le supermarché est un lieu incontournable pour chaque habitant. il est l'unique lieu d'approvisionnement en denrées de première nécessité et sa disposition intérieure n'a rien de vraiment inhabituel si ce n'est peut-être cette luminosité souvent discutable, formée par de petits luminaires suspendus et des guirlandes de fête. fort heureusement sa devanture n'étant constituée que par de grandes baies vitrées, les premières étales de fruits et légumes sont admirables sous une lumière vive et naturelle.
respectant assidument les normes et toute avancée technologique de la médecine, l'iron health est toujours équipé du matériel à la pointe. ne s'équipant pas pour autant de tout ce qui n'a pas était dûment approuvé et testé à l'infini, il semble impossible qu'un accident matériel survienne. s'étirant sur dix étages, il accueille tous les services possibles, vous évitant de devoir voyager en panique vers une autre clinique qui se trouvera de toute évidence beaucoup trop loin pour vous éviter toute complication inutile. ceci étant, si vous n'avez pas forcément les moyens de payer vos frais, sachez que votre dossier aura été étudié à l'avance et que l'hôpital trouve toujours une façon de vous faire rembourser ce que vous lui devez. après tout, vous pouvez vivre avec un seul rein.
un véritable petit coin de paradis rustique, il prend place sur une rive de l'animas river. coin préféré des étudiants les plus studieux pour prendre un verre en été ou une boisson chaude à l'arrivée des tombées neigeuses, l'antique ne saura que faire fonctionner son charme sur vos esprits parfois bien trop inquiets. des petits salons avec canapés et fauteuils, des tables basses en bois quand ça n'est pas carrément la souche d'un arbre, l'intérieur du café donne une envie quasi magique d'y passer la journée avec son pc. la terrasse n'a pour sa part rien à lui envier à l'été, avec des tables plus hautes et la proximité de la verdure accompagnée des doux scintillements du soleil se reflétant dans l'eau clair. l'établissement ne dispose pas d'énormément d'alcool, même si la qualité de son irish coffee n'est plus à démontrer. les cocktails ne sont préparés qu'à l'été et restent très élémentaires : mojito, monaco, martini, margarita, cuba libre, gin tonic, sidecar, manhattan et cosmopolitain. pour ce qui est des sirops et des boisons chaudes par contre, vous pouvez demander la même diversité que dans un starbucks ou un café traditionnel!
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(#) Description des lieux
Jeu 17 Déc 2020 - 23:51
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durango city
retrouvez ci-dessous la liste des lieux fards de durango city, ainsi que les différents postes vacants au sein des enseignes qui y sont mêlées.
monument protégé par l'amérique depuis 1989, l'hôtel strater a vu le jour un siècle plus tôt, en 1887. première attraction de durango dans des années à présent lointaines, il jouit aujourd'hui d'un large panel de loisirs. racheté au début des années deux mille par une famille irlandaise, les o'mara, ils semblèrent lui donner une seconde jeunesse. entre les murs de la bâtisse, la fraicheur étendit ses bras pour orner de ses doux scélérats, chaque recoins de l'endroit. excentricité pour vos mirettes et découvert pour vos comptes en banque ; au strater on se laisse aller à bien des vanités, jusqu'à ne même plus savoir se nommer. rien n'a vraiment changé au strater même si les fantômes de la tuerie semblent se joindre au bal déjà antique de tous ceux ayant trépassé ici. les nouveaux propriétaires n'ont pas traîné pour relancer la pleine activité du casino et rénover tout ce qui semblait le nécessiter. une vingtaine de chambres d'hôtels vêtissent ses étages, là où vous pouvez ne passer que quelques heures ou plusieurs nuits, passe vip pour tout client d'une des escortes ou des sugar baby semblant appartenir aux murs bien plus qu'à leur propre vie, alors que sous la bâtisse le cauchemar jouit. ne vous décharnez pas de votre sourire, même si vous croisez le regard de l'une de ces pauvres filles qui pavane au purgatoire des wolf pit : rien ne peut prédire qu'en cas de litige, vous ne soyez pas le prochain à figurer sur leurs films.
l'accueil y est souriant, charmant, à la limite du chaleureux. d'une main experte et fraternelle, on vous servira même un verre si vous portez sur vos lèvres, la promesse d'une emplette. au fil des années le lieu a gagné en charme ; son apparence a pris du caractère. parce qu'au tout début, lorsque le jeune neil avait investi dans ce taudis, personne n'aurait pu parier qu'il s'en sortirait. aujourd'hui, plus personne n'oserait dire que les gosses bonham sont destinés à la rue, sans un sou ; il suffit d'admirer le bois parfaitement ciré des poutres conservées. sous la surface du commerce, on dégote quelques bouteilles réservées aux gens de la haute. face à ce tout petit coin pour des boissons d'exceptions, deux longues lignes de tonneaux s'étendent ; penser qu'ils contiennent du vin reviendrait à s'enfoncer une balle de douze dans l'oeil, si vous voyez ce qu'on entend par là.
l'addiction au sucre est vil, la salivation des papilles gustatives devant la vitrine tout autant; pourtant à n'en point douter, vous vous laisserez charmer par le doux sourire de la propriétaire. si ça n'est pas la tarte aux fraises qui vous fait envie, votre hôte pourrait en revanche satisfaire de petits délices que vous n'oseriez imaginer ; mais avant toute entrée en matière sur les petits dessous du commerce, laissez-vous enivrer par l'odeur de pain chaud sortant des flammes, au milieu de ce décor sombre et pondéré. si de bonne ou mauvaise aventure, vous désirez une sucrerie piégée, sachez que le mot “épicé” derrière toute appellation légitime des denrées saura vous apporter satiété. cependant méfiez-vous de ne faire cette demande que si l'hôte en chef est derrière le comptoir, parce que les petits vendeurs qu'il emploie sont bien loin de savoir comment il fait pour se balader avec des atours si outrageusement griffés.
accueillant vos enfants de la 6ème à la 3ème, l'escalante est un établissement tout ce qu'il y a de plus commun. de longs murs blancs, des salles de classe sans véritable âme, des tableaux noirs et des projecteurs bruyants... inutile de s'y attarder en dehors des heures d'école ou de colles. et ce, malgré sa jolie cour à la verte pelouse ; un point commun à tous les établissements scolaires de durango : cette proximité avec la nature qui jamais ne s'étiole.
proche des traditionnels pubs irlandais, le wild horse saloon propose des soirées à thème au moins une fois par semaine, et c'est sans surprise qu'on y trouve deux week-end par mois un groupe de musique plus ou moins connu dans la région, ou dans le pays. méfiez-vous de ses habitués, le café n'est pas servi et il est impossible de consommer un diabolo menthe le nez au soleil : de la bière, de l'alcool fort, le tout enfermé dans une ambiance western à la déco parfois peu rassurante. une pièce de négociations dissimulée par une porte “personnel only” s'épanouit sous l'échoppe ; l'entrée soumise à invitation n'est pas à négocier. sa devanture est boisée, peinte d'un vert irlandais, la porte d'entrée vitrée étant surmontée de lettrines dorées arborant fièrement le nom du lieu.
érigée au milieu des années cinquante, la banque de durango autrefois gruyère de sécurité fut rachetée à la fin des années quatre-vingt dix par alejandro di marzio, l'investisseur mystérieux du hameau. trois ans de travaux furent nécessaires pour satisfaire l'homme de l'ombre ; au programme pour entrer dans la banque à sa fermeture : vitres blindées et grilles enroulées, ainsi qu'un joli labyrinthe de lasers dans le hall principal. cependant, les caisses de la banque sont descendues tout les soirs aux coffres, où la sécurité est digne d'une cellule privée de la cia : triple portique de sécurité avec dans l'ordre clé, code, empreinte biométrique, capteur de température aussi bien basse que haute, déclenchement de l'alarme et abaissement de rideaux de fer trente pouces d'épaisseur sitôt le loquet d'un coffre actionné. cependant de jour, on vous promet un accueil souriant. les escaliers qui mènent aux bureaux des l'étages, aussi bien qu'aux coffres, sont en colimaçon : avis aux nauséeux.
si d'extérieur la mairie est un bâtiment comme un autre à durango, d'intérieur elle allie le luxe à la sobriété. avec ses grands couloirs de marbres aux éclairages léchant les dalles et ses puissantes portes noires ou en bois, le manque d'habitude peut nous faire douter du lieu véritable où on met les pieds. au rez-de-chaussée, cette grande salle de réunion propice à de nombreux auspices ; puis en prenant cet ascenseur à l'allure glaciale, ce bureau qui domine le premier étage, aux allures chaudes et estivales. un lieu où valider mariage, divorce, acquisition immobilière ou simple demande d'organisation cérémoniales ou de bal ; ce bâtiment est incontournable. tout comme les hommes qui souvent rôdent dans ses couloirs, pour on ne sait trop quoi.
l'éveil des sens, l'apprentissage des couleurs, des animaux, apprendre à faire de jolies boucles avec les l et les f. ou simplement déposer vos enfants un peu trop tôt parce que le boulot. riverview est une école aux salles colorées de façon plus ou moins vives, aux luminaires disposés de façon féérique. les tout petits viennent ici, et on s'envole ailleurs seulement pour entrer au collège. elle est le fil conducteur premier dans la vie sociale de vos bambins, les murs qui berceront leurs premières amitiés, les premières prises de bec et peut-être même, le premier petit amour frais et innocent.
temple de la santé sous toutes ses formes, la pharmacie vous délivre aussi bien vos médicaments que votre ordonnance. pourvue d'un cabinet de consultation au fond de la grande salle principale, le docteur saura déceler l'essentiel de vos bobos. contre une compensation certaine, il se pourrait même qu'il daigne cautériser vos plaies et accéder à votre caprice de camé. ceci étant, ne vous y trompez qu'une seule fois : le docteur appartient lui aussi à une organisation capable de vous faire jaunir, alors évitez toute tentative d'idioties. si au premier abord l'organisation désorganisée de la pharmacie peut rebuter, faites confiance à nos délicieux pharmaciens : chacun sait exactement où trouver ce qu'il vous faut.
de grandes vitres pour devanture, afin de laisser la lumière pénétrer du mieux qu'elle le peut sur le rez-de-chaussée et le premier étage. des montagnes de livres entassés derrière ces dites fenêtres, puis des rangées de bibliothèques, à perte de vue. des murs d'une douce teinte chocolat, un parquet vieilli ébréché au fil des années et le libraire, délicieuse créature au sourire sucré. vraisemblablement trop gentil depuis l'arrière de son comptoir, il ne serait pas étonnant que vous repartiez avec un livre sans payer. mais prenez bien garde à ne pas vous couper à la bordure des pages de ces bouquins, il se pourrait que la réaction de votre corps à la plaie provoque gangrène et peste dans les jours futurs...
la lumière naturelle a bien du mal à se faire une place dans cette boutique au prix inestimable. ici, vous ne pouvez trouver de quoi sortir à la plage pour l'été, sauf si vous souhaitez balader des diamants à vos poignets. la sobriété du noir et du blanc vient sublimer l'éclat des pierres qui scintillent sous les éclairages feutrés. l'entrée du magasin s'effectue au rez-de-chaussée, où les murs blancs et le sol gris pâle vous donneraient presque froid dans le dos ; puis à l'angle des colliers protégés comme des antiquités à la valeur inestimable, l'escalier vous mène à l'étage. ici les murs sont d'un gris anthracite et les miroirs s'épanouissent. on déniche les créations les plus exquises, mais aussi le haut des prix.
vestige d'une époque révolue, la boucherie n'a subie aucun changement d'organisation depuis les années vingt. il n'y a pas ici, une jolie vitrine où choisir les morceaux que vous désirez ; seulement des plans d'encre noir sur papier blanc souvent jauni, avec le schéma de l'animal et les découpes des différents morceaux. ceci étant à l'arrière du comptoir, suspendus la tête en bas, vous pouvez admirez le bétail encore entier duquel vous choisirez certainement un morceau à emporter. le comptoir est d'un bois brut et abimé par de trop nombreux coups de hachoirs. les carreaux d'un blanc aseptisé ne donne pas au lieu un environnement particulièrement charmant et accueillant, mais le sourire de ses employés pourrait parvenir à vous faire oublier la mort permanente qui règne ici.
lieu incontournable et criard à la nuit tombée, the night creepers vous attire irrémédiablement dans ses filets. cette boîte de nuit a clairement été étudiée pour satisfaire chaque caractère : trois salles, trois étages diamétralement différents s'offrent à vous. la première au rez-de-chaussée, semblable à une salle de festival, diffuse une musique agressive et abusive (échantillon⠀
des murs entiers couverts de vitres d'un côté, de miroirs de l'autre, un plancher toujours plus lustré et brillant, finement glissant et sans écharde pour vous handicaper, voici la salle de danse. après sa petite entrée exiguë à souhait et ses vestiaires quelque peu minimalistes et aux casiers fermant souvent très mal, deux grandes salles de danse s'offrent aux plus téméraires. la première étant pour tous les styles de danse, du classique au hip-hop en passant par les claquettes et le tango ; la seconde, chargée en barres verticales, ne peut vous renvoyer qu'à une seule danse : on l'appelle souvent pole dance, mais ne vous étonnez pas plus de croiser le simple terme de danse sur barre verticale. même à durango, les esprits chastes ont encore leur place : ceux qui ont peur de voir des connotations sexuelles s'enrouler autour des barres verticales en acier chromé inoxydable.
l'archétype du cabinet d'avocat huppé, où l'on peut s'attendre à croiser les plus éminentes stars du cinéma. des lignes modernes et épurées, du bois massif et des couleurs neutres, un air d'argent et d'opulence qui est le parfait reflet de la clientèle des rivera.
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Ven 18 Déc 2020 - 1:54
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cornell university
retrouvez ci-dessous la liste des lieux fards de cornell university, ainsi que les différents postes vacants au sein des enseignes qui y sont mêlées.
derrière les portes jonchant les artères de l'université, on trouve principalement trois types de salles de classe. les salles classiques avec des dispositions de tables ré-aménageable à volonté selon les activités proposées en classe, des amphithéâtres d'une allure plutôt ancienne mais tout de même pourvu d'un rétroprojecteur pour la diffusion des cours et des salles ne prenant place que dans l'aile de médecine. ces dernières salles sont les plus coûteuses et font à n'en pas douter, toute la renommée de l'université : toujours équipées du dernier équipement à la pointe, il est impossible pour les médecins de demain de ne pas savoir utiliser les engins qu'ils auront entre leurs mains.
les couloirs de l'université sont vastes, larges et forment un labyrinthe redoutable pour les petits nouveaux. parsemés de recoins dont on ne veut pas connaître les petits secrets, il ne serait pas bien étonnant de trouver ici ou là quelques affaires qui n'ont rien à y faire. ceux de l'intérieur sont parsemés de dorures et de pierres froides, des statues d'hommes célèbres s'élevant presque à chaque nouvelle artère, sur chacun des étages des différents bâtiments.
la bibliothèque de cornell est célèbre de son architecture, unique en son genre et toujours aussi propice à faire naître les étoiles dans les yeux des plus érudits. elle s'épanouit sur trois niveaux différents, dans une pièce de seulement trois-cent mètres carrés. on trouve sur tous les étages des tables pour travailler, des sièges pour s'installer mais votre ordinateur n'est pas à oublier. sa particularité si vous ne l'aviez pas remarqué, est de posséder des étages totalement ouverts sur les inférieurs et les supérieurs, donnant un air fragile aux différents petits couloirs qui permettent de passer d'un côté à l'autre des différentes étagères. il n'y a pourtant aucun risque, soyez tranquille : l'acier est même à l'épreuve des balles et des explosions, si ça peut vous rassurer.
seul bâtiment à l'architecture vraiment récente, la cafétéria n'a rien à envier à ses voisins. vitrées des murs jusqu'au plafond, certains craindront de voir la grêle tomber et d'autres se régaleront d'observer l'eau épouser la transparence d'un ciel qui vous garde protégés. le service des plats se passe au rez-de chaussées et cinq ascenseurs permettent d'accéder au premier étage en évitant de se bousculer dans des escaliers et de tout renverser si vous avez mal dormi la nuit précédente.
ah, le parc... le lieu favori de bien des étudiants, ne serait-ce déjà que pour son accès plutôt féérique. admirez cet unique accès qui s'épanouit sous un couloir de verdure aux branches torturées. le parc est immense, disposant d'un petit lac, de grandes zones de repos avec ou sans arbres pour se cacher, le terrain de l'équipe de foot où admirez des entrainements musclés et surtout, ce côté ô combien effrayant à la nuit tombée, qui est le cimetière de la ville qui ne se trouve bel et bien qu'ici.
bâtisse d'un style extérieur européen, le pavillon des ksp fait aisément écho aux manoirs qui ne s'étirent pas trop vers le haut. pourvu d'un grand jardin où le tennis sans cour va bon train, la piscine et le jacuzzi qui se trouve à l'arrière du bâtiment accueillent rarement des fêtes. elle est par contre propice à des rendez-vous discrets après que le soleil soit couché, parce qu'ici personne ne vous observera depuis l'arrière des carreaux pour faire pleuvoir des ragots : on vise plus grand, on voit plus haut, on veut plus gros. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiants. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupant ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
voilà un pavillon étudié dans les moindres détails pour se transformer à tout instant en lieu de culte pour les interdits et les orgies. son architecture criarde avec ses colonnes innombrables, sa piscine aux allures d'étang naturel avec sa verdure indomptable, vous n'en ressortirez pas sans étoiles. la pièce de vie est volontairement beaucoup trop grande pour accueillir un maximum de gens qui n'auront pas d'autre choix que de danser jusqu'à tomber ; la cuisine souvent fermée lors des soirées, est un véritable petit nid rappelant aisément les fourneaux de maman, même si les habitants ont du mal à faire un poulet non noirci. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiants. la salle de bain dispose de deux vasques dos à dos derrière le miroir et d'une douche, les moins pudiques peuvent donc l'occuper en même temps. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupant ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
unique pavillon de fraternité à ne pas posséder de piscine, son jardin n'a pour autant rien à envier aux autres. trois jacuzzis, un parcourt de croquet et un bout de forêt pour... aller camper? mais dirigeons-nous plutôt vers l'intérieur de la bâtisse, cet intérieur ayant accueilli plus d'un malheur. de la pierre grise et froide pour habiller le séjour avec son bois et ses fourrures ; du cuivre et de l'ivoire pour faire ressortir les plantes tombantes de la cuisine qui pourraient bien s'embraser sous une flambée mal maîtrisée. et les salles de bain... faut-il vraiment parler de ces murs d'un rouge plus que douteux? et si encore ça s'arrêtait aux murs.. mais non! à croire que l'architecte a pété un plomb. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiants. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupant ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
luminosité et allure d'une maison de la côte est, le pavillon gco possède une somptueuse piscine intérieure et à son avant, un petit bassin aux multiples nénuphars. la verdure y est abondante autant en intérieur que pour son maigre extérieur, parce que petit jardin il y a, mais lui aussi entièrement couvert pour ne surtout pas défaire le brushing de la future première dame de l'hémisphère. les pièces sont vastes mais au décor modeste, minimaliste : on ne souhaite pas attirer les regards indiscrets par ici, fondons-nous dans la masse des aristocrates avec banquettes matelassées du siècle dernier et cuisine d'un blanc immaculé. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiantes, accessible par la porte à double battants. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupante ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
disproportions d'une maison aussi haute que large, sur quatre ou cinq niveaux, difficile de le savoir, mais seuls deux niveaux sont vraiment habitables par les demoiselles de la sororité. l'entrée se situe ainsi au second étage, un élégant escalier grimpant le long du mur face à la rue de l'université. les étages inférieurs sont comme barricadés par le même bois clair qui sert de volets aux fenêtres. malgré ses niveaux inférieurs impossibles d'accès, le pavillon ne manque pas d'espace ou de classe. un petit jardin avec un style de fontaine zen, une immense piscine lumineuse bordant les limites du jardin de ce second niveau, depuis laquelle, tout comme depuis le petit salon de jardin, on peut admirer la vallée et cette second partie de jardin inaccessible de façon normale. mais sachez qu'en soirée, bien souvent, on saute pour s'amuser aussi en bas, où il n'y a rien de particulier à voir si ce n'est de l'herbe et toujours cette vue superbe. dans le séjour on trouve trois salons différents, dont un collé à un jacuzzi facilement confondu avec un bout de piscine ; mais impossible d'y nager, ou alors de deux brasses coulées. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiantes, d'une couleur et d'un style pouvant surprendre. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupante ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
le pavillon des tpe possède une architecture moderne, sans piscine mais avec deux terrasses dont une à l'étage et un grand jardin. l'intérieur est pour sa part beaucoup plus personnalisé et chaleureux. un très grand séjour aux dominantes bois foncé et blanc cassé pourrait presque souffrir de l'absence d'une télévision mais gagne bien vite en charme avec son hamac, ses sièges confortables, sa cheminée centrale et ses bibliothèques enviables. derrière la cheminée on trouve un espace salle à manger lumineux avec une table de dix places d'un bois blanc éclatant et des chaises en ferrailles n'éteignant pas la flamme de ce charme nordique. la cuisine, qui se trouve juste après, ne connait pas beaucoup de teintes différentes mais son équipement électro ménagé est d'un inox brillant. quelques tabourets permettent de s'installer au bar sur lequel se situe également l'évier. séjour et cuisine communautaire, une salle de bain est rattachée à chaque chambre de deux étudiantes. une chambre est identique des deux côtés, bien qu'un minimum personnalisé par son occupante ; un rideau noir, marron ou blanc sépare les deux côtés pour donner un peu d'intimité aux colocataires qui souhaitent en disposer. mais qu'on ne s'y trompe pas, les rideaux sont bien opaques mais absolument pas insonorisés.
Raven
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SOUPIRS: infinis.
ACTIVITÉS: discorde et coups d'état.
PALPITANT: inexistant.
TOIT: partout.
INVENTAIRE: tout ce qui peut exister est à sa disposition.
(#) description des lieux
Dim 20 Déc 2020 - 1:29
Dim 20 Déc 2020 - 1:29
gorski's mine
retrouvez ci-dessous la liste des lieux fards de gorski's mine, ainsi que les différents postes vacants au sein des enseignes qui y sont mêlées.
le décor est aussi noble que lugubre, la nourriture exquise, le service irréprochable et le maître des lieux irritable : bienvenue au bleeding red. idiot est celui qui croit entrer en ces lieux en ayant tous les droits : ici le client n'est pas souvent roi. plus exigeant que les critiques culinaires, l'hôte en ces lieux est tel un requin en ces murs : prédateur dangereux, tournoyant inlassablement en attendant que vous tombiez du radeau. le plus souvent posté à l'arrière du bar, il observe le théâtre de l'absurde s'agiter en son royaume, jetant parfois un regard discret sur le petit salon privé réservé aux clients particuliers. un mur vitré insonorisé et blindé sépare le coin “vip” du reste de la salle, mais en général les quémandeurs d'un repas ne s'occupent pas de ce coin officieux, reculé de tout regard. si d'aventure vous vous retrouvez en cuisines, sachez qu'elles sont plus proche du labyrinthe que du lieu fort bien agencé. aussi, au creux des artères culinaires se terre la porte de la chambre froide : congélateur aux proportions démentielles. si dans les premières allées on ne trouvent que des denrées congelées, il se pourrait bien qu'en s'y enfonçant trop profondément, on y croise un homme en train de crever. ou déjà congelé.
des boyaux formés un siècle plus tôt, sécurisés par les gorski au rachat de la mine. relativement bien éclairés en plein jour, plus sombres que les ténèbres à la fermeture du restaurant qui permet l'essentielle activité de ces artères. desservant la porte noire du restaurant cinquante mètres après la bouche d'entrée, si l'on venait à plonger cent cinquante mètres après, on trouverait la porte blanche des laboratoires ; épicentre des merveilles qui animent vos expériences les plus débiles.
l'entrée n'est pas protégée par un simple et stupide code, il faudrait être stupide pour penser l'hôte aussi peu soucieux de la sécurité de ce qui fait la base de son empire. contrôle d'empreinte digitales et des deux rétines sont un passage obligatoire, un cérémonial qui demande deux minutes à chaque employé du laboratoire. à l'intérieur, pas d'entrée banale avec un accueil et un secrétariat, directement un sas de désinfection suivi des vestiaires où vous changer et déposer vos affaires. puis les différentes parties du laboratoire s'offrent à vous, créant depuis la base la moindre drogue que vous pourrez ensuite consommer dans vos soirées les plus branchées ou dépravées. impossible d'accéder à un produit différent de celui qui est créé dans ces laboratoires : les chimistes n'ont pas le droit d'essayer mais les vory ne vont pas se gêner. en cas de doute, un dealer pourrait bien servir de cobaye et tant pis s'il claque. dans le pire des cas ? l'hp sera là. à l'arrière des différentes salles de laboratoire, il y a le salon privé des vory où on peut également trouver les dealers lorsqu'un rendez-vous avec un supérieur doit avoir lieu. semblable à un magasin de vente de salons et de lits, les différents mobiliers sont présents ainsi qu'une cuisine, un billard et d'immenses armoires.
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(#) description des lieux
Mer 6 Jan 2021 - 2:04
Mer 6 Jan 2021 - 2:04
shady secrets forest
retrouvez ci-dessous la liste des lieux fards de shady secrets forest, ainsi que les différents postes vacants au sein des enseignes qui y sont mêlées.
au plus proche de la lisière forestière, là où plus aucune âme saine n'ère, réside le motel de durango. perchée sur son toit : son enseigne d'un rouge pétard, généralement à moitié planquée par l'un des premiers arbres de la sylve. de jour l'intérieur est plutôt accueillant, surtout la salle commune et ses fauteuils crapaud couverts de velours irisé. les chambres aux lits généralement revêtus d'apparat rouges, noirs ou bien mauves, sont pathologiques de ce genre d'endroit. par “ce genre d'endroit”, on entend bien entendu le commerce sous-jacent d'une nuit payée pour pioncer dans une de ces pièces. au nombre de trois, des filles de plaisir sont soumises à écarter les cuisses contre un joli billet vert, ou un doux paiement sur le terminal qu'elles baladent à la ceinture de leur tablier de “subordonnée”. à la nuit tombée, le motel se repeint d'une nouvelle carnation : plus sombre, malsaine ; à la limite de l'insoutenable. les chambres du premier étage sont accessibles en l'échange d'un montant bien plus appétant ; possédant des cages et bien d'autres accessoires, elles sont destinées à des fantasmes “notables”. la pièce commune qui, de jour, vous avait semblé si douce et vintage, revêt soudain un tout autre visage : débauche et bordel enveloppant l'alcôve d'odeurs singulières, que l'on nomme vulgairement fluides corporels. pas même les abat-jours rouges à franges ne sauraient vous faire oublier la moindre nuit passée dans ce lieu de résignation des bonnes façons.
son entrée se fait par un coin particulier, la porte depuis la rue est noire et possède une sonnette sur laquelle on vous recommande d'appuyer. puis en l'ouvrant, vous tombez sur ce couloir à la lumière rose, avec ses marches descendantes et ses murs couverts d'un art typiquement urbain et abstrait. au bas des marches il y a cette vitrine d'où provient une lumière vive, celle du shop. on vous invite à entrer d'un écriteau plutôt marrant et s'ouvre à vous l'univers controversé des modifications corporelles. ici on met en avant les tatouages, mais on peut aussi bien se faire percer ou demander des modifications plus risquées : implants, tongue split... laissez libre cours à votre imagination selon vos finances, on ne vous jugera pas.
la salle est grande, peut-être trop ; trop peu éclairée par endroit aussi, à n'en pas douter. la senteur du déodorant est resté loin derrière, laissant place à l'odeur de la sueur des corps en alerte et du sang ferreux s'échappant des dermes. vous n'entendrez pas grand monde rire en ces lieux, si vous vous y rendez c'est pour évacuer, ou ramasser. ne comptez surtout pas sur le maître des lieux pour vous faire croire que vous entrez là dans un lieu véritablement fraternel ; c'est à la sueur de votre front et à la douleur de vos muscles que, peut-être, vous vous trouverez des alliés. le club est aussi ouvert aux abonnements pour l'utilisation des machines de musculation à l'étage, mais là encore, nous vous déconseillions de demander à votre prédécesseur “tu termines quand?”.
sa devanture est peu engageante de jour comme de nuit, de plus elle danse étroitement avec la lisière de la forêt. la boutique possède de drôles de breloques mais si vous êtes fumeur ou joueur, c'est bien l'unique endroit où acheter vos clopes. on y trouve d'innombrables choses sans rapport : des cigarettes, de l'alcool, des gâteaux, des cartes postales venant des quatre coins du monde, des têtes de poupées sans le corps, des répliques de fœtus dans des pots remplis d'un liquide translucide et visqueux, parfois jauni. ne faites pas trop attention à l'allure de votre hôte, il peut sembler particulier aussi mais soyez rassurez : tout est sous contrôle du moment que vous gardez les yeux fermés sur certaines choses et certaines personnes qui viennent s'approvisionner dans l'arrière boutique.
l'étape ultime avant l'université, le lieu où nombre sont ceux qui vont découvrir leur sexualité, les psychotropes ou se suicider, ou tout du moins essayer. ah... c'est si beau les années lycée. celui de durango est plutôt grand et a pour particularité de posséder une cour totalement fermée. ses couloirs aux fenêtres rares et aux casiers teinte saumon ont des allures d'infini. durant les cours un calme inquiétant y règne, puis soudain la cloche sonne et ils se retrouvent envahie par les nuées de gosses boutonneux, rarement polis, en plein crise d'existence. les salles de classes sont pour leur part d'une banalité affligeante, de quoi se tirer une balle ou buter son prof. que quoi? non non, on ne vous recommande pas ça. on ne fait qu'énumérer les différentes options qui s'offrent à vous. il ne faudrait pas oublier la bibliothèque, relativement grande mais organisée dans un bordel monstre. qui dirige cet établissement dans lequel vous osez envoyer vos enfants?
il est là, grand et lumineux, non loin de cette forêt austère. il recèle de nombreux coins fermés au public et vous n'en saurez pas d'avantage sur son compte, en dehors de son activité visible. ils sont nombreux les gens qui pratiquent l'équitation à durango, c'est comme ancré dans la population, dans l'histoire de la ville. on est dans le Colorado bordel, les western, le far ouest. le haras possède deux écuries distinctes, l'une pour les chevaux de propriétaires et l'élevage, la reproduction, la seconde pour les chevaux de loisir qui sont souvent là en demi-pension, appartenant à un propriétaire qui n'a pas le temps de monter bien souvent. il ne faut pas oublier qu'un cheval en bonne santé est un cheval qui a le droit de bouger hors de son box. il y a également des selleries, au nombre de quatre plus exactement, dispersées d'un coin à l'autre des écuries. puis dans le parc on trouve plusieurs prés sécurisés, une carrière de sable, un terrain souvent aménagé pour le saut d'obstacle et une piste de course à la terre fréquemment retournée pour ne pas laisser la pelouse y gangrener. pour le reste, on vous déconseille de pousser une porte “personnel only”, il parait que c'est une belle idée de merde si on veut rester tranquille !
on ne peut que vous déconseiller d'en passer la lisière, par crainte de ce qui se passe véritablement derrière les arbres. on sait que c'est quelque part en son sein que les russes ont fait clôturer leurs champs et c'est une très bonne raison supplémentaire de ne pas avoir envie de s'y aventurer. qui sait ce qu'il passe sous les chants des oiseaux et les bruissements des feuilles? quel genre de malade rôde voire même réside au milieu d'un terrain aussi sombre et humide? les arbres sont si proches les uns des autres, pigeonnants à une altitude presque irréelle, qu'on en oublie la teinte du ciel.
aux abords de la forêt, il y a ce bâtiments qui s'élève sur cinq étages, fait de briques et de barreaux aux fenêtres. la verdure grimpe le long des murs, enroulant ses appendices autour de la ferraille qui rouille au fil des décennies. un écriteau sur la devanture ne cache en rien la fonction de cet établissement et après trois lourdes portes sécurisées et un guichet où vous présenter, le couloir des âmes torturées. si vous n'êtes jamais entré dans un hp, le style peut surprendre, choquer, déstabiliser. il a pourtant tout d'une banalité affligeante, avec un bonus pour la douche en plein air l'été. il y a bien entendu deux salles communes avec des jeux de société dont une où les visites sont permises, beaucoup de chambres toujours individuelles pour les résidents et des médicaments, des camisoles, des cellules capitonnées, des barreaux dans certain quartiers et un personnel bien préparé. parce que ces malades là, messieurs dames, n'ont rien qui tourne vraiment rond et à tout moment, vous devenez la chose qu'il faut tuer. mais rien n'est jamais perdu, il paraît que certains ne font qu'y passer et que d'autres en sortent pour finalement y retourner!
à une dizaine de minutes en voiture, il y a cette étendue d'eau qui pourrait presque ressembler à un petit morceau de mer, seulement l'eau n'y est pas salée et de tous les côtés, elle est plus ou moins cernée par la terre et les roches. sur son tour on déniche deux plages de sable, ainsi que quelques petits coins de paradis, où se mêlent la clarté de l'eau qui alimente le lac, le feuillage des arbres qui le borde et les roches qui ne cessent jamais de vous rappeler dans quel genre de paysage vous vous trouvez. lorsque le temps s'y prête il est même aisé de voir des jeunes y faire la fête et y plonger tête la première.
grand bâtiment devant lequel on ne passe pas la plupart du temps, il est à l'écart du reste de la ville. si on s'en approche, c'est difficilement pour autre chose qu'y entrer. mais que venez-vous faire ici? la plupart du temps la porte ne s'ouvre pas. on ne connait même pas un seul employé qui y travaille, à croire que seules les machines y ont leur place. ce qu'on connait par contre, c'est le visage et le nom de celui qui conduit les travaux, bouche une rue en pleine nuit, y fait des trous pendant trois semaines puis rebâtit un bâtiment récemment détruit. inutile de vous donner rendez-vous ici, seul le directeur peut vous convoquer ou vous invitez. c'est une entreprise privée, il vous faut une très bonne raison pour y foutre un pied.
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(#) Re: la ville, ses lieux et enseignes — contexte réel
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