parler de fraternités et de sororités a souvent deux connotations, même trois disons : secte, famille, drame de bizutage. mais qu'est-ce que c'est vraiment et à quoi ça peut servir de rejoindre une maison ? d'intégrer ce légendaire greek système. appartenir à une fraternité ou à une sororité facilitera plus tard votre intégration dans le monde du travail, parce qu'on garde ses frères et sœurs à vie. la cohésion qui existe dans ces différentes familles est généralement sans faille et toute prise de bec peut tourner au plus grand des drames. halte aux bâtons merdeux qui voudraient provoquer la cohue dans leur maison : on ne vous le répétera jamais suffisamment mais c'est une mauvaise idée.

certaine maisons peuvent être plus ou moins liées entres elles, parce que leurs valeurs sont complémentaires ou parce que l'ennemi de mon ennemi est mon ami. comprenez donc que c'est souvent le jeu du plus malin et pas vraiment celui du plus discret. assumez vos lettres, portez fièrement les tenues aux couleurs de votre maison!

mais entrer dans une de ces famille n'est soit pas promis, soit pas gratuit. le recrutement s'effectue sur candidature et la première réponse positive dépend de votre profil. ensuite vous disposez de deux mois d'essai pour remplir les pré-requis à une adhésion définitive. n'ayez pas froid aux yeux pour certain et redoublez vos efforts scolaires pour d'autres, sinon le début d'un rêve avortera tôt dans son œuf!

nota bene si vous souhaitez jouer un étudiant mais que vous n'avez pas idée de la maison dans laquelle il pourrait finir, laissez le staff vous aider en zone invité ou par mp au compte d'alexander goodwin exclusivement. si vous souhaiter pouvoir jouer la période d'intégration et que les postes à responsabilités ne sont pas joués, ne voyez pas ça comme un problème, vous pourrez toujours remplir les missions de vous-même au cours de vos rps ou nous demander l'intervention d'un pnj. quoi qu'il en soit, du moment que vous respectez les missions, vous n'avez pas de limite à craindre!

---

fraternités

kappa sigma phi ☽ ☽ ☽ ΚΣΦ

fondée au cours de l'année mille-neuf-cent quatre-vingt-douze, la fraternité kappa sigma phi est d'abord presque invisible. ce n'est pourtant pas le nom de la famille fondatrice qui pourrait tomber aux oubliettes : di marzio s'élève alors sur la ville comme un patronyme qui va s'ancrer dans l'historique. pourtant on ne sait pas qui est cette famille, elle n'apparait sur aucun registre : comme un écran de fumée pour cacher la réalité. si un mystère plane autour de l'histoire de cette fraternité, ses valeurs n'en sont pas moins concrètes et affirmées : la rigueur, le travail acharné, la soif de pouvoir, l'objectif inépuisable de réussite. la fraternité s'est fait connaître au fil des années pour accueillir ceux qui demain, auront une place de choix dans la société. qui que vous soyez et d'où que vous veniez, devenir un ksp est synonyme d'une lourde médaille à porter. on raconte à l'abri des regards et aux creux des oreilles les plus indiscrètes, qu'ici l'échec n'est pas admit, pas même un b- ou pire, un c. il paraîtrait même que dans la cave du pavillon, si un cinglé voulait user d'un marteau piqueur, des os humains pourraient remonter pour dévoiler de vilains secrets. inepties ou faits, personne ne s'est encore essayé à rivaliser avec les forces obscures qui pourraient, parait-il, observer tout ce qu'il se passe dans cette cave. par mesure de sécurité, des élèves l'ont condamnée en deux-mille-treize. mais qui sait combien de temps les secrets resteront encore camouflés?

par défaut on dit des ksp qu'ils sont barbants, froissants, pas marrants... tant de réjouissances pour des bouilles si charmantes. en effet, l'intérêt primaire de ces jeunes zélés réside en un labeur des plus assommant. dévorant des abécédaires sans jamais que leurs sourcils ne se croisent, on en vient à se demander s'ils ont un jour connu l'orgasme.



omega lambda epsilon ☽ ☽ ☽ ΩΛΕ

à la base ce n'était qu'une vaste blague, des délires entre copains et des parties de poker qui finissaient en soirée. mais autour d'eux des fraternités et des sororités émergeaient, alors ander carter a fait les yeux doux à papa pour participer à la fondation de la fraternité des omega lambda epsilon. d'où vient son nom? il a été tiré à la courte paille entre deux lancers d'assiettes dans les airs. mais dès quatre-vingt-dix-huit, son nom hasardeux est présent sur toutes les lèvres : elle est la fraternité à ne pas ignorer, les garçons à fréquenter. ils sont beaux, sportifs, pas forcément les meilleurs de la classe mais les meilleurs vivants, ceux qui savent comment profiter de l'instant présent quitte à se brûler d'un peu trop près. dans les archives, on retrouve des histoires aberrantes sur le goût du risque de ces garçons : il parait qu'une des épreuves récurrentes pour devenir un de leur mentor, consiste à se jeter du toit du pavillon en espérant atterrir dans la piscine. impossible de savoir s'il y a déjà eu des morts, mais on sait de source sûre que certains n'ont jamais fini leurs études et qu'ils ont mystérieusement disparus. être un ole est une fierté mais aussi un danger : parce que vous représentez la sauvagerie de l'excessive liberté.

qu'ils fassent l'unanimité ou pas, on en entend parler au moins une fois dans la journée - parce qu'ils ont des comportements bien plus bestiaux que la normale à leur âge. s'ils ne provoquent pas leurs professeurs, ils s'en prennent aux autres élèves avec leur impulsivité qu'on peine à réprimer. outre leurs activités sportives, il semblerait qu'il n'y ait que dans les excès et l'obscène qu'ils parviennent à s'épanouir - la fête est primaire et le scolaire, loin derrière.



alpha xi delta ☽ ☽ ☽ ΑΞΔ

histoire triste et tragique que celle du gosse fletcher qui se pendit dans le grenier de la bâtisse au cours de l'année quatre-vingt-quinze. époque où la fraternité des alpha xi delta fête ses deux ans d'existence en disant merci au papa fletcher qui a pensé et financé son élaboration, visiblement pour son fiston ça n'a pas été suffisant. fraternité sombre et empreinte d'un mystère tout particulier, elle semble semer des cadavres partout où elle passe. certains vous dirons qu'elle n'est fréquentée que par les dépressifs et les artistes voués à être ratés, d'autre marmonnent qu'elle possède les plus grands romantiques ou encore les garçons invisibles, ceux qu'on ne voit pas sur un campus, qui porte un nom sans valeur, sans couleur, sans saveur, oublié sitôt le diplôme tant espéré obtenu. fut un temps, peut-être tout ceci était-il vrai, mais voilà déjà quelques temps que des garçons de cette fraternité ne comptent plus parmi les oubliés. ils redéfinissent l'image première des axd, lui offre l'essence qu'elle a toujours mérité et qu'un suicide entre ses murs n'a pas pu lui donner. alors oui, les axd sont discrets et souvent même vous ne saurez pas qui ils sont, parce qu'ils sont le voisin de table en littérature appliquée, le mec à qui on fait un croche-pied dans les couloirs de l'université, ce type bizarre qui ne parle à personne et fume des joints tout seul derrière le bâtiment des td. mais méfiez-vous de l'eau qui dort, parce que leurs sourires invisibles pourraient bien vous empoisonner.

s'ils ne provoquent pas les mêmes éboulements sur leur passage que leurs confrères omega, il ne viendrait jamais à personne l'idée ahurie de prendre en grappe un membre de ce parti. ils sont silencieux mais pas moins impétueux - ils laissent volontiers les élèves les plus téméraires sur le devant de la scène, à la lumière des projecteurs, pour agir dans l'ombre du chœur.



sororités

gamma chi omega ☽ ☽ ☽ ΓΧΩ

fraicheur de réussite et de sourires, lèvres sucrées et cheveux lustrés, elles ne sont plus à présenter. on les voit partout au sein de l'université, sirotant tout aussi bien un café qu'elles ne cumulent les manuels autour de leur joli faciès. plus ancienne sororité, elle a été créé non pas par une mais par trois femmes : mesdames goodwin, neal et vaughn. elles ont souhaité fonder une maison pour la réussite de leurs enfants, le bien pensant. on évite toute forme de légèreté dans cette sororité, les règles sont strictes et ancestrales, même si mainte fois bafouées depuis la mort des trois fondatrices. de la hauteur de la jupe jusqu'à la couleur du maquillage, rien ne doit être mis de côté. on aspire à marcher parmi les plus grands, pas en retrait à tenir la traîne de la mariée. il semblerait cependant que la maison de prestige qu'est gco soit frappée depuis toujours par un nombre illimité de suicides ; le désir de réussite peut rendre fou et dépressif, si bien que les cris fusent et jamais ne s'amenuisent : certaines disent qu'à la nuit encore, alors qu'elles sont toutes endormies, on peut ouïr pleurnicheries et gueulantes. dormir dans le pavillon ne relèverait donc pas du reposant. qu'importe ce qu'on en dit, la sororité attire toujours autant les plus sages qu'elle fait fuir les pétasses : on ne mélange pas fête et travail, mesdames.

très vulgairement taxées de serviles, ces filles comptent souvent parmi les élèves les plus attentives. elles troquent volontiers le superficiel et les anti-sèches contre le travail rêche - ce sont d'ailleurs les premières à militer pour les causes justes de leur propre chef.



kappa psi iota ☽ ☽ ☽ ΚΨΙ

bienvenue au royaume du scandale, là où personne ne peut se permettre de rester de marbre. créée en mille-neuf-cent-quatre-vingt-seize, la sororité des kpi s'est vite implantée comme étant l'image du luxe malheureux, la jeunesse dorée qui inéluctablement s'égare, vacille, se salit et s'oublie. on ne connait pas l'identité exact de ses fondateurs et bien qu'on ne puisse douter de la fortune de cette dernière, jamais personne n'a souhaité se déclarer, revendiquer sa formation. alors on ne souhaite pas rejoindre cette maison grâce au nom de son fondateur ou par son prestige inestimable, mais plutôt parce qu'il promet de vous tourner vers les meilleurs goûts en terme de mode, les plus beaux mecs de l'université et un sens inégalable du je m'en foutisme le plus extrême ; c'est du moins ce que tout le monde pense. en réalité, au sous-sol, il se trouve un club secret très sélectif. la plupart des filles kpi n'en connaissent même pas l'existence et pour dire vrai, la plupart n'en font pas partie. là en-bas, on sait qui dirige mais rien ne sera dit, il y a cependant des bruits et des odeurs qui remontent parfois dans la maison. aucune porte depuis la demeure ne mène vers ce sous-sol, alors aucune des filles ne saurait dire si c'est hanté ou habité. mais qui sait, peut-être qu'à force de farfouiller entre deux soirées... le voile pourrait être levé, ou bien des langues découpées.

elles sont belles, elles le savent, et c'est bien pour ça qu'elles pavanent. rares sont les filles faisant partie de cette sororité, à maintenir un couple en bonne santé. d'autre part, faites attention à ne pas leur froisser le poil, leurs griffes font horriblement mal.



theta phi epsilon ☽ ☽ ☽ ΘΦΕ

c'est un mysticisme étrange qui gouverne cette sororité sous certains versants d'une journée, une odeur de lavande et de groseilles à maquereau qui s'élève dans leur sillage souvent vaporeux. aucune année ni aucun nom ne sait s'accorder à la création des tpe, sororité caractérisée par le mystère qui tourne inlassablement autour. un jour elles se sont montrées, mais impossible de savoir depuis quand exactement elles se cachaient. on a du mal à les qualifier, si ce n'est qu'elles sont souvent taciturnes, d'un regard sombre et d'un parfum ensorcelant. on se retourne sur elles au risque de se faire fusiller de deux prunelles, ne sachant de quel genre de sortilège elles usent pour s'accoutrer d'une pareille énigme. le bruit coure qu'elles usent de divers cultes tel que le vaudouisme et la magie, que parfois le feu semble prendre sur les murs de la maison et que des rires sonores s'échappent de son ventre. elles se foutront toute de votre tête si vous leur posez des questions, vous traitant à n'en pas douter d'illuminé. vous laisserez-vous berner? à n'en pas douter, parce que la magie n'existe pas ailleurs que dans les histoires. ici vous êtes dans la vraie vie, bande d'abrutis, alors cessez de jacasser et de vouloir trouver qui sont ces filles : rien de bon ne vous attend à vouloir de trop près les approcher, les juger, les esquinter ; ou tout du moins essayer.

on ignore précisément sur quels critères les candidates sont retenues - toujours est-il que ces étudiantes ne se retrouvent ni dans le monde des apparences et encore moins celui de la bienséance. elles ne sont pas passives mais discrètes, secrètes : leurs activités sont empreintes de mystères - bonnes ou mauvaises?